mercredi 17 octobre 2012

Le gouvernement veut des garanties sur l'emploi avant d'autoriser l'utilisation des fréquences 2G pour la 4G

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/le-gouvernement-veut-des-garanties-sur-l-emploi-avant-d-autoriser-l-utilisation-des-frequences-2g-pour-la-4g-39783658.htm#xtor=EPR-100


Le gouvernement veut des garanties sur l'emploi avant d'autoriser l'utilisation des fréquences 2G pour la 4GRéglementation - Fleur Pellerin, la ministre déléguée à l'Economie numérique semble adepte du "donnant-donnant".
Alors que les licences 4G ont été distribuées, certains estiment que les déploiements pourraient aller plus vite. L'idée formulée par Bouygues Telecom : convertir en 4G les fréquences de 1800 Mhz actuellement utilisées pour la 2G.
L'Arcep, l'autorité de régulation a lancé une consultation publique sur la question suite à une demande formelle du numéro trois français en juillet dernier. Et le gouvernement, par la voix de Fleur Pellerin,  la ministre déléguée à l'Economie numérique, ne semble pas hostile au projet.
Mais pas à n'importe quel prix. Ce "cadeau" fait aux opérateurs et surtout à Bouygues Telecom qui dispose d'un important réseau d'antennes 2G et qui est le premier à être concurrencé par Free Mobile, ne pourra pas se faire sans contre-parties.
La ministre entend bien trancher la question si les opérateurs et Bouygues en particulier font des efforts en matière d'emploi.
Hostilité d'Orange et de SFR
"Le gouvernement a pris ses responsabilités en présentant des mesures propres à stimuler le déploiement de la fibre et de la 4G. Dans ce cadre, nous relançons la 4G sur toutes les bandes de fréquences. Sur celle de 1800 Mhz tout est ouvert. Nous prendrons une décision début 2013 avec l'Arcep. Bouygues Telecom est celui qui, objectivement, a le plus pâti de l'arrivée de Free Mobile. Le gouvernement agit et j'invite Bouygues à reconsidérer l'ampleur de son plan de départs qui porte sur 556 postes", explique-t-elle au Figaro.
Si Bouygues veut du 1800 Mhz pour la 4G, il devra donc limiter la casse sociale. Reste qu'une décision favorable risque bien d'ulcérer Orange et SFR qui ont à plusieurs reprises dit tout le mal qu'ils pensaient d'une telle réaffectation.
"On demande une certains stabilité dans les décisions", s'agace Stéphane Roussel, nouveau p-dg de SFR. "On a dépensé 1 milliard d'euros pour les fréquences, on ne souhaite pas que l'Etat change les règles du jeu à court terme", poursuit-il.
Il s'agirait alors de laisser la primeur de la 4G à ceux qui ont investi pour, l'utilisation des 1800 Mhz pouvant être acceptée seulement dans un second temps. "Auquel cas, nous serons prêts", ajoute le p-dg.
Même tonalité de la part de Pierre Louette, Directeur général adjoint, Secrétaire général du groupe France Télécom Orange. "Le 'refarming' 1800 Mhz ne peut avoir pour seul objet de contourner des licences vendues 3,6 milliards d'euros, et d'avantager un acteur".En l'occurrence BouyguesTel.
L'Arcep tranchera la question en mars prochain. Le régulateur indique toutefois qu'elle "est tenue de prendre les mesures appropriées afin que soient respectés le principe d'égalité entre opérateurs et les conditions d'une concurrence effective".

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