dimanche 23 septembre 2012

L’Empire du milieu contre attaque

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L’évènement tablette 2012, aura probablement été la sortie du nouvel iPad avec son écran Retina. Les tablettes Android ne sont pas en reste avec un processeur quadruple (et même quintuple) coeur du nom de Tegra 3. Le low cost à la française s’organise également, avec la MPMAN MID74C, la gamme Arnova. Les Nexus 7 et Kindle Fire HD sont la nouvelle référence sous la barre des 200 $/€… mais que reste t-il aux tablettes chinoises low cost ?
Il n’est pas encore l’heure de tirer un bilan technologique de l’année. Néanmoins en revenant quelques mois en arrière, Tablette-tactile.net publiait en mai de cette année le test de la Onda vi40 Elite. Cette tablette coûtant 180 euros, avec un écran de 9.7 pouces, séduisait par un rapport qualité/prix intéressant.
Malheureusement pour les constructeurs chinois, depuis, sont apparus les Nexus 7 et Kindle Fire HD, ainsi que, ne l’oublions pas, une version actualisée de la Kindle Fire première du nom, pour un tarif canon de 160 euros ! alors certes, la Onda vi40 Elite, pour ne citer que cette ardoise chinoise dite “low cost” a un écran de presque 7 cm de diagonale de plus, par rapport aux ardoises de Google et d’Amazon. Cependant, son processeur, l’affichage, ainsi que sa construction, sont sans aucun doute moins performants. Se pose ainsi la question de l’opportunité d’acheter ce type de tablette, face à la nouvelle vague deuxième moitié de 2012.
Les points faibles des tablettes low cost reposent principalement sur le processeur, la résolution, ainsi que la RAM (en dehors de l’intégration d’Android). Tous ces éléments avaient l’habitude d’être en retrait par rapport aux ténors du marché. Ainsi, le processeur Allwinner A10 a fait les beaux jours de la majorité des modèles low cost d’Onda, mais aussi Ainol. Ce SoC, de type Cortex A8, simple coeur de surcroît, associé au GPU Mali 400, est tout juste suffisant pour surfer, jouer à des jeux 2D, mais peine en multi tâche, et surtout sur les jeux 3D. Que préparent donc les constructeurs chinois pour riposter ?
Le nouvel iPad sort un écran dit “Retina” ? pas de problème, la Chine peut le reproduire. NVidia produit des processeurs quadruple coeurs ? pas de problème. Les modèles low cost pâtissent d’une RAM à 512 Mo seulement ? pas de problèmes non plus, on fait comme Samsung avec sa Galaxy Note 10.1, on monte jusqu’à 2 Go… Voici donc deux modèles à suivre de près : la CUBE U9GT5 et la Ramos W30.
La Cube U9GT5 afficherait les caractéristiques suivantes :
  • Processeur dual core Rockchip RK3066 de type Cortex A9 cadencé à 1.6 GHz,
  • GPU Mali400,
  • Ecran de résolution 2048 × 1536 pixels,
  • Android 4.1 Jelly Bean,
  • 1 Go de RAM,
  • Wi-Fi, Bluetooth,
  • Caméra avec flash.
Voici les spécifications de la Ramos W30 :
  • Processeur quadruple coeurs Samsung Exynos 4412 cadencé à 1.5 GHz,
  • GPU quad core Mali400,
  • Ecran capacitif 5 points IPS de résolution de 1280 x 800,
  • 1 à 2 Go de RAM,
  • 16 à 32 Go de stockage,
  • Android 4.0 Ice Cream Sandwich avec Play Store natif,
  • Wi-Fi b/g/n,
  • Bluetooth.
Les premières constatations sont plutôt bonnes : le processeur de type A8 disparaît progressivement au profit du A9, encore d’actualité en 2012. Les premières versions quadruple coeurs apparaissent sur les ardoises low cost, le retard technologique est peu à peu rattrapé. Les deux marques citées tentent même d’afficher des caractéristiques haut de gamme, comme l’écran haute résolution (Retina), et la RAM de 2 Go, une caractéristique unique, que seule Samsung avec la Galaxy Note 10.1 affichera cette année. Les tarifs annoncés pour la Cube sont assez surprenants : la fourchette qui circule est entre 150 et 200 $/€. En ce qui concerne la Ramos W30, on peut envisager un prix d’environ 200 $/€ pour les premiers modèles.
Est-ce que ce type de tablettes est l’occasion rêvée ? il ne faut probablement tirer de conclusions trop hâtives. En effet, la stabilité, les performances, la fabrication de ces terminaux est parfois aléatoire, et ce, malgré des caractéristiques prometteuses. De plus, en achetant ces produits sur des sites d’importation chinoise, il est éventuellement possible d’ajouter des frais de port conséquents, ainsi que des frais de douane et/ou de redevance sur supports numériques, ce qui alourdirait la facture. Et quid du SAV lorsqu’un problème se présente ?
La concurrence chinoise se rebiffe, il conviendra de vérifier alors la fiabilité de ces terminaux. Les grandes marques vont devoir avancer et proposer de nouveau des innovations pour continuer à conserver leurs parts de marché.

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