mercredi 18 juillet 2012

L’offshore, un marché plus important qu’il n’y paraît ?

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/l-offshore-un-marche-plus-important-qu-il-n-y-para-t-39774317.htm#xtor=EPR-100


L’offshore, un marché plus important qu’il n’y paraît ?Technologie - D’après une étude d’Offshore Développement, l’offshore flirte en France avec les 10% du marché global des services IT, et devrait avoisiner les 15% en 2013. Une évaluation qui dépasse largement celle du syndicat des SSII. L’emploi des informaticiens français va-t-il pâtir d’un recours accru à l’externalisation dans les pays à bas coûts ?
L’offshore a mauvaise presse. Surtout pour le secteur du numérique qui revendique une forte contribution à la création d’emplois. Et dans une économie en crise marquée par un taux de chômage élevé, l’argument ne laisse pas indifférent les politiques, comme en témoignent par exemples les discussions du gouvernement avec les opérateurs.
En France, d’après la chambre patronale des services informatiques et de l’édition logicielle, Syntec Numérique, et différents cabinets, l’offshore se limiterait à 5% du marché des services IT. Le développement de l’implantation des SSII, notamment françaises, dans les pays spécialisés dans l’offshore, dont l’Inde et les pays d’Europe de l’Est, permet toutefois de s’interroger sur la réalité de ce chiffre.
Des projets découpés et traités en partie en offshore
Et d’après la société spécialisée dans l’Offshore, Offshore Développement, la part de ce marché est bien sous-évaluée car négligeant une partie des prestations effectivement réalisées en offshore. La part de l’offshore avoisinerait ainsi en fait les 10%.
« Ces chiffres [Ndlr : 5%] ne prennent pas en compte : le développement informatique ou la R&D implantés dans des filiales des grands groupes implantés dans des pays émergents, les services réalisés par les entités des SSII occidentales implantées en offshore, l’activité des SSII offshore (Inde, Roumanie, Ukraine, etc ) via des SSII occidentales maîtres d’œuvre » justifie l’étude réalisée par l’entreprise.

« En réalité, les études sur l’offshore ne prennent jamais en compte la totalité du périmètre offshore. Il est très fréquent, en effet, que ces études "oublient" un ou plusieurs des types d’offshore » confirme le Munci.
La pénurie de compétence comme justification de l'offshore
Et ce marché devrait encore croître pour tendre vers les 15% en 2013 évalue Offshore Développement, avec des services IT qui concernent principalement les développements spécifiques, la TMA (tierce maintenance applicative) et le support applicatif.
Parmi les arguments cités par les entreprises pour expliquer ce recours accru à l’externalisation en offshore, le coût (35%) et la pénurie de compétence (25%) se détachent, devant le gain de temps (18%) et la flexibilité (22%).

Mais cette croissance de l’offshore menace-t-elle l’emploi en France ? Pour Offshore Développement, nullement. « Affirmer que l'offshore informatique qui augmente va entrainer une baisse des emplois dans le secteur informatique en France est faux. » Une position – contredite - qui n’est toutefois pas étayée par des arguments.
« Malgré un ralentissement de la croissance dans le secteur informatique en 2012, il conviendra de faire cohabiter inshore et offshore en bonne intelligence car les sociétés françaises ont un intérêt économique et stratégique à travailler sur des zones offshores afin de rester compétitives face nos concurrents allemands, anglais ou américains » préconise l’étude. (crédit images : Offshore Développement)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire