lundi 19 décembre 2011

Fréquences en or 4G : BouyguesTel, Free, Orange et SFR candidats


Fréquences en or 4G : BouyguesTel, Free, Orange et SFR candidatsBusiness - Cette bande, issue du dividende numérique, fait l’objet d’une procédure distincte, pour laquelle la date limite de candidature avait été fixée au 15 décembre.
Sans surprises, les quatre grands opérateurs mobiles français ont chacun fait acte de candidature pour obtenir une nouvelle licence 4G, cette fois dans la bande de fréquences 800 Mhz.
L’Arcep, le régulateur des télécoms, indique ce jeudi que Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR ont déposé un dossier dans les délais impartis. L'Autorité "va désormais procéder à l'examen de ces dossiers, notamment de leur recevabilité, selon la procédure prévue par l'appel à candidatures. L’annonce des résultats de la procédure interviendra dans les prochaines semaines".
Le second volet de l'attribution des licences 4G est donc lancé. Rappelons que les 4 mêmes opérateurs ont en septembre dernier décroché chacun une licence dans les bandes 2,6 GHz, celles concernant les zones denses et urbaines. Ils verseront globalement 936 millions d’euros (contre 700 millions d’euros de prix de réserve).
Cette fois, c'est la bande des 800 Mhz qui vont être attribuées, à savoir les fameuses fréquences en or issues du dividende numérique (passage de la TV analogique au numérique).
Couverture plus large
Cette bande permettra de couvrir une surface plus importante et donc de déployer un réseau plus large avec un plus petit nombre d'antennes relais. Les enchères aveugles devraient logiquement dépasser le milliard d'euros. Neuf blocs de fréquences de 10 MHz et 5 MHz sont mis en jeu dans la limite de 15 MHz par opérateur.
SFR devrait être le plus agressif puisqu'il n'a offert "que" 150 millions d'euros pour sa licence dans les 2,6 Ghz contre 228 millions d'euros pour Bouygues Telecom, 271 millions d'euros pour Free Mobile et 287,1 millions d'euros pour Orange.
Le cahier des charges établi par le régulateur stipule notamment l'obligation de couvrir 98% de la population française d'ici 12 ans et 99,6% d'ici 15 ans pour le 800 MHz, et de couvrir 75% d'ici 12 ans pour le 2,6 GHz.
 L'enjeu est important puisque la 4G à la sauce LTE (Long Term Evolution) est censée régler en partie les difficultés de saturation des réseaux mobiles à l'heure où le trafic explose grâce à un débit pratique qui se situera autour des 40 Mb/s.
Reste que son déploiement prendra du temps, notamment à cause des finances serrées des opérateurs. "On ne veut pas répéter l'erreur de la 3G lancée trop tôt avec des terminaux inexistants. Le risque semble moins élevé avec la 4G puisqu'un écosystème semble se mettre en place, notamment aux Etats-Unis mais nous pensons que le décollage aura lieu entre 2012 et 2013", nous explique Pierre-Alain Allemand, directeur général réseaux de SFR.
Et de poursuivre : "Par ailleurs, la 3G en a encore sous le pied. Sur notre réseau, 12 grandes villes sont couvertes en 21 Mb/s théorique. Et d'ici la fin de l'année, Paris, Lyon et Marseille seront couverts en 42 Mb/s notamment grâce à la généralisation des liaisons en fibre optique. Quant à la 4G, nous misons plus sur le LTE Advanced qui permettra un vrai gain, mais nous ne tablons pas dessus avant 2015."

http://www.zdnet.fr/actualites/frequences-en-or-4g-bouyguestel-free-orange-et-sfr-candidats-39766566.htm#xtor=EPR-100

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire